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2 avril 2024 2 02 /04 /avril /2024 13:30

PROJET ANNONCÉ À AUXONNE : PRISON D'AVRIL ?- du 02 avril 2024 (J+5584 après le vote négatif fondateur)

 

Décidément, comme en témoignent nos dernières publications l'élément fer sous toutes ses formes n'en finit pas d'être d'actualité dans notre bonne ville

DES IONS FERRIQUES DÉTECTÉS SUR LA COURONNE DE FER ? - du 01 avril 2024

Et pas plus tard qu'hier, cerise sur le gâteau, la page facebook de notre bonne ville nous annonçait un vaste projet de « mise aux fers ». En l'occurrence, l'installation d'une vaste prison rue Rosière entre Auxonne et Labergement !

Conséquence : tempête de commentaires dont chacun pourra juger de la pertinence et de la consistance.

Conséquence judiciaire prévisible de l'affaire, un cabinet d'architecte roumain pourrait porter plainte pour détournement d'image concernant la prison roumaine de Doftana

Auxonne les cages du Château Louis XI

Auxonne les cages du Château Louis XI

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 02 avril 2024 (J+5584 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Brèves

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Brèves
1 avril 2024 1 01 /04 /avril /2024 12:18

DES IONS FERRIQUES DÉTECTÉS SUR LA COURONNE DE FER ? - du 01 avril 2024 (J+5583 après le vote négatif fondateur)

La sagesse proverbiale dit qu'un malheur n'arrive jamais seul, fatalité que Jacques Chirac traduisait par une image aérienne rapportée selon diverses variantes, entre autres : « Les emmerdes ça vole toujours en escadrille » ou « De toute façon, les merdes ça vole toujours en escadrille »

Plus optimiste est le proverbe constatant que nul n'est irremplaçable et qui traduit ainsi le fait : « Un clou chasse l'autre »

Méditez ce proverbe, vous conserverez un moral d'acier !

À propos de clou, mes loulous, savez vous que la couronne de fer du roi des Lombards est réputée contenir un cercle de fer, forgé à partir d'un des clous de la Vraie Croix.

L'état de santé de cette couronne, que l'impérial chef de Napoléon ceignit en tant que roi d'Italie, ne laisse pas d'inquiéter la grande armée des fans de l'Empereur.

En effet, il Dottore Commendatore Giuseppe Ruggine aurait récemment détecté par analyse spectrale la présence d'ions ferriques sur le cercle de fer qu'elle renferme.

Bien que la nouvelle reste à vérifier, elle sème déjà la consternation dans notre grande artère auxonnaise aux trottoirs toujours désespérément mouillés autant que rouillés comme notre précédent article en lien ci-dessous le mentionnait.

AUXONNE : NOUVELLES IMPÉRIALES DU DERNIER CONSEIL MUNICIPAL (1) - du 29 mars 2024

En ce qui concerne la météo printanière, rien de nouveau, comme le confirme un de nos article publié il y a juste deux ans.

CHARMOY-CITY : VENDREDI 1er AVRIL, JOUR DU POISSON- du 01 avril 2022

Comme dirait Apollinaire, qui n'était pas un saint : « Les jours s'en vont, le mauvais temps demeure ! ».

Claudi, à titre de lot de consolation, vous offre un portrait totalement bidon de l'Empereur portant la Couronne de Fer, piqué sur Wikipédia et retravaillé par ses soins.

 

Auxonne, de fer et d'Empire

Auxonne, de fer et d'Empire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 1er avril 2024 (J+5583 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Brèves

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Brèves
29 mars 2024 5 29 /03 /mars /2024 15:20

AUXONNE : NOUVELLES IMPÉRIALES DU DERNIER CONSEIL MUNICIPAL (1) - du 29 mars 2024 (J+5580 après le vote négatif fondateur)

Nous évoquions, dans notre dernier article en lien ci-dessous, la disparition soudaine des arbustes en caisses (et de leurs caisses) jalonnant les amples trottoirs de notre Grande-rue.

AUXONNE, OÙ EST PASSÉ LE POUMON VERT DE LA GRANDE-RUE ? - du 26 mars 2024

La cause de cette disparition se révèle liée à un problème que nous avions évoqué précisément dans cet article : « les caisses, munies d'un nécessaire orifice d'écoulement, laissaient écouler sur le sol frais émoulu de notre belle avenue un liquide brûnâtre doué d'une tendance opiniâtre à s'y incruster en taches disgracieuses. »

La confirmation de ce motif d'enlèvement des caisses a été donnée, lors du dernier conseil municipal du 27 courant, par notre premier édile, en réponse à une question d'un membre de l'opposition relative à cet enlèvement.

En substance, cette réponse indique que les caisses sont actuellement en révision dans l'entreprise de constructions métalliques locale qui les avait fournies à la Commune. Quant à leur contenu vivant et bourgeonnant, il aurait été dépoté et stocké avec toutes les précautions d'usage qui s'imposent. Le retour en place de l'ensemble ne saurait tarder.

Nous ajoutons que cette bonne nouvelle a de quoi réjouir les 16 poubelles cylindriques « à l'effigie de l'Empereur » qui se morfondent pour l'instant seules, sans leur pendant végétal, comme nous l'avions souligné dans notre précédent article.

À cette « première nouvelle impériale » à caractère végétal, il convient d'en ajouter une seconde.

Cette dernière concerne notre forêt des Crochères. Elle a été annoncée lors du conseil par l'adjoint aux affaires forestières.

Un chêne de plus de trois mètres de circonférence, de belle allure, de santé parfaite et proche du secteur du « Chêne Napoléon » sera baptisé au titre d' « arbre remarquable », du nom du Directeur de l'École royale d'Artillerie d'Auxonne, lors des séjours de Bonaparte au sein de celle-ci de 1789 à 1791 : Baron Joseph du Teil.

Après cette bonne nouvelle, quittons le dernier conseil municipal et revenons à l'histoire.

Le « Chêne Napoléon » de la tradition que le Commandant Bois évoquait déjà ( pp.108 &109) dans son excellent ouvrage Napoléon Bonaparte lieutenant d'artillerie à Auxonne (Paris, Flammarion, 1898) a aujourd'hui disparu, vaincu par les infirmités de l'âge.

Néanmoins, il y a quelques mois, on lui découvrait un jumeau mazurien. Nous évoquions le fait dans un article que nous mettons en lien à destination des amis des arbres historiques.

AUXONNE : UN CHÊNE BLÜCHER BIENTÔT AU SECOURS DU CHÊNE NAPOLÉON ? (2) - du 26 septembre 2023

Claudi toujours soucieux d'illustrer de façon personnelle et originale notre actualité a sorti de ses archives personnelles un cliché cinquantenaire montrant le « Chêne Napoléon » de La Cour. Pour votre confort nous en joignons le PDF

La suite au prochain numéro

 

Auxonne, souvenirs du Chêne Napoléon

Auxonne, souvenirs du Chêne Napoléon

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 29 mars 2024 (J+5580 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Brèves

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Brèves
26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 01:00

AUXONNE, OÙ EST PASSÉ LE POUMON VERT DE LA GRANDE-RUE ? - du 26 mars 2024 (J+5577 après le vote négatif fondateur)

Synthèse de l'art subtil de la chaudronnerie et de celui des espaces verts, de nombreux arbustes plantés dans de vastes caisses brunes de métal ferreux, jalonnaient encore il y a peu, le parcours du piéton de la Grande-rue d'Auxonne.

Comme le mercure au thermomètre, la sève commençait à monter dans les arbustes, et des bourgeons turgescents éclataient en vert sur leurs rameaux tournés vers le ciel printanier.

Corollaire fâcheux de cette montée en vert... les caisses, munies d'un nécessaire orifice d'écoulement, laissaient écouler sur le sol frais émoulu de notre belle avenue un liquide brûnâtre doué d'une tendance opiniâtre à s'y incruster en taches disgracieuses.

Dans notre précédent article en lien ci-dessous nous faisions une description de ces stigmates, en ces termes plus scientifiques : « Seules subsistaient, çà-et-là, à leur emplacement [celui des arbustes en caisses] les traces rouillées d'ions ferriques (Fe3+) échappées de leurs trous de purges. J'en conclus en bon chimiste pessimiste que s'ils [les arbustes en caisses] étaient censés réduire l'empreinte carbone, le hic était qu'ils [les arbustes en caisses] laissaient une forte empreinte ferrique. »

Les férus de technique et de traitements de surface diagnostiqueront sans doute à l'origine de cette cata, un problème de cataphorèse

« LA PROMESSE VERTE » DE BORNÉO À AUXONNE - du 22 mars 2024

Un malheur, hélas, n'arrive jamais seul !

Conséquence fâcheuse de ce départ inopiné sans tambour ni trompette, les 16 poubelles cylindriques « à l'effigie de l'Empereur » jalonnant le parcours de la Grande-rue du Rond-point de la Poste au carrefour du Pont-de-France, se retrouvaient brusquement seules, sans leurs pendants végétaux en caisse.

Si les caisses, à présent disparues, pouvaient s'enorgueillir du rôle noble et salvateur (de planète) de leur contenu, ils ne pouvaient en être de même des 16 poubelles cylindriques « à l'effigie de l'Empereur », renfermant un contenu sui generis sur lequel l'effigie de l'Empereur ne daigna jamais se retourner.

Tout au contraire, on sentait que cette effigie prisonnière, se tournait résolument vers le dehors.

Vers la démarche féline de quelque rare passante gracile et élégante entrevue un court instant ainsi que vers une autre consolation, cette dernière beaucoup plus permanente, celle de voir monter la sève dans les arbustes des caisses voisines et leurs bourgeons turgescents éclater en vert sur le ciel printanier.

Privé brusquement de cette sève, « l'effigie de l'Empereur » se dessèche à présent comme un cœur sans amour.

Je sens, chers lecteurs, que vous taxerai votre serviteur, de la prétention inouïe de se mettre dans la peau de l'Empereur.

Que nenni, mes amis, je n'oserais me mettre dans la peau de l'Empereur ! Et le voudrais-je, que tentant de m'y glisser, je trouverais la place déjà prise et bien gardée !

Non, vraiment, notre propos n'est pas de cet ordre et si nous osons prétendre que « l'effigie de l'Empereur » est quelque peu marrie (pas vrai Marie!) par ce soudain exil de la verdure, c'est qu'il est notoirement connu que l'Empereur se consolait de son exil à Sainte-Hélène en cultivant les charmes de Pomone et de Flore comme l' « amateur de jardins » de La Fontaine.

Lecteurs curieux et cultivés, lassés de la « bouillie pour les chats » qu'on vous sert à grandes louches insipides sur les rézosocio, allez vous rafraîchir à La Fontaine

CHARMOY-CITY : DU DANGER DE JARDINER EN MAUVAISE COMPAGNIE - du 13 avril 2020

La différence entre Napoléon et ce pauvre jardinier de La Fontaine est, qu'ayant eu à pâtir de certain ours de Moscou, il se serait méfié de l'ours de la fable.

Mettons un terme à ce florilège littéraire nous risquerions d'être accusé de coucher avec « Lagarde & Michard »

Et terminons en faisant la preuve que l'Empereur se consolait de son exil à Sainte-Hélène en cultivant les charmes de Pomone et de Flore.

Cette preuve est renfermée, comme la rose en son bouton, dans l'article en lien ci-dessous !

Article dont Claudi reprend aujourd'hui l'illustration.

 

L'Empereur, bêchant en exil, pensait-il à Auxonne

L'Empereur, bêchant en exil, pensait-il à Auxonne

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 mars 2024 (J+5577 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Sauver la Planète

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Sauver la Planète
22 mars 2024 5 22 /03 /mars /2024 09:45

« LA PROMESSE VERTE » DE BORNÉO À AUXONNE - du 22 mars 2024 (J+5573 après le vote négatif fondateur)

« Bonjour amis lecteurs ! La rêverie est une voie d'évasion providentielle dans ce monde totalement administré et numérisé où nous sommes condamnés à vivre.

Et rien de tel qu'une séance de cinéma pour vous plonger dans l'empire du rêve. Et particulièrement une séance au cinéma « L'Empire ». »

La citation ci-dessus est tirée d'un de nos récents articles

AUXONNE : RÊVERIES APRÈS LA SÉANCE... - du 11 mars 2024

Encore une fois, amis lecteurs, je confesse ma passion pour notre cinéma « L'Empire » que je fréquente assidûment et que j'ai déjà honoré d'un article

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! - du 25 février 2024

La promesse verte qu'on y projetait hier soir en avant-première aura définitivement déniaisé, si cela était encore nécessaire, le rêveur écolo qu'est votre serviteur.

Adolescent déjà, il y a bien longtemps, à la fin des années 50 de l'autre siècle j'avais ressenti comme un vrai déchirement l'annonce de la traversée de la forêt de Fontainebleau par une autoroute et la lecture du Printemps silencieux de Rachel Carson dénonçant les ravages du DDT sur la campagne américaine.

Je n'égrènerai pas le chapelet des innombrables calamités survenues depuis et qui ont définitivement démystifié pour moi le discours green-washing qu'on nous serine.

La promesse verte est un film très dur capable d'ébranler définitivement la foi des promoteurs d'hôtels à insectes et autres petits potagers scolaires. Ces petits agréments bien-pensants rousseauistes risquent bien de ne pas résister à la vue du « massacre à Bornéo » sur une grande échelle que nous expose La promesse verte.

Comme le verre d'huile de ricin, déclenchant de fortes diarrhées, que les fascistes italiens obligeaient leurs adversaires à boire, La promesse verte cette grande rasade d'huile de palme, sur fond de crimes et de magouilles politiques, ingérée jusqu'à la nausée m'aura laissé pantelant en ce premier jour de printemps.

Une petite promenade nocturne s'avérait donc nécessaire avant mon retour dans des draps solitaires. Remontant la Grande-rue, l'artère verte de notre cité, muni de ma lampe torche je remarquai soudain un vide...

Les arbustes dans leurs caisses de fer n'y étaient plus !

Seules subsistaient, çà-et-là, à leur emplacement les traces rouillées d'ions ferriques (Fe3+) échappées de leurs trous de purges. J'en conclus en bon chimiste pessimiste que s'ils étaient censés réduire l'empreinte carbone, le hic était qu'ils laissaient  une forte empreinte ferrique.

Décidément, être écolo dans ce monde cruel, ce n'est pas rigolo !

Reste à illustrer notre triste propos....

Pas vrai Claudi ?

Claudi qui avait vu le film avec moi, n'était pas très en forme, vous le comprendrez !

Alors il a déniché de ses archives une image confirmant la forte tradition « ferrique » de notre bonne ville et tirée de l'article en lien ci-dessous

AUXONNE, CŒUR D'ACIER (2) - du 13 décembre 2023

 

Auxonne, Aciéries 1950-2020

Auxonne, Aciéries 1950-2020

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 22 mars 2024 (J+5573 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Sauver la Planète

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Sauver la Planète
19 mars 2024 2 19 /03 /mars /2024 13:50

AUXONNE : QUAND NAPOLÉON PERD PATIENCE - du 19 mars 2024 (J+5570 après le vote négatif fondateur)

Aux lecteurs déçus de ne pas trouver une suite au précédent article en lien ci-dessous, et portant le numéro 1 indiquant une suite à venir, nous présentons toutes nos excuses. Tels des Butterfly attendant sans fin le retour de son Pinkerton, ils devront attendre.

Ce marronnier du port laissé en rade, nous reviendrons sur une autre attente, masculine celle-là, beaucoup moins amoureuse et aussi impérieuse qu'impériale, puisqu'il s'agit de celle de l'empereur Napoléon lui-même.

Cette attente, nous l'avions récemment évoquée à la fin d'un long article intimiste

AUXONNE : RÊVERIES APRÈS LA SÉANCE... - du 11 mars 2024

À la fin de cet article, nous avions trouvé le jeune Bonaparte de la Place d'Armes un peu contrarié et notre imagination féconde nous avait amené à découvrir l'origine de cette contrariété :

Le compte-rendu du conseil municipal du 19 février dernier n'était pas encore publié ! Alors que d''habitude, dans la semaine qui suit, on pouvait le voir affiché.

Cette absence de compte-rendu avait de quoi contrarier Napoléon !

Pourquoi ?

Sachez que même après Waterloo, on put lire le Bulletin de la Grande Armée qui en rendait compte !

Auxonne de pire en pire, Napoléon s'impatiente

Auxonne de pire en pire, Napoléon s'impatiente

Un mois a passé, et le compte-rendu du CM du 19 février n'est toujours pas affiché à ce jour !!

On comprendra donc que l'agacement de l'Empereur inspire à nouveau Claudi aujoud'hui !

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
15 mars 2024 5 15 /03 /mars /2024 13:04

AUXONNE : LE MARRONNIER DU PORT REFLEURIT DANS LA PQL (1) - du 15 mars 2024 (J+5566 après le vote négatif fondateur)

 

Dans notre dernier article paru, nous évoquions le compte-rendu de la séance du CM du 19 février dernier

AUXONNE : RÊVERIES APRÈS LA SÉANCE... - du 11 mars 2024

Pour l'heure ce compte-rendu n'a pas encore été publié.

En revanche, un vieux marronnier vient de refleurir dans la presse locale, concernant l'extension du Port Royal.

Le 13 mars dernier, Le Bien Public titrait en effet sous la plume de Fabrice Sirlin : « AUXONNE Où en est le projet d'extension du port royal ? ».

Le chapeau de l'article précisait : « Évoquée depuis près de dix ans, l'extension du port royal d'Auxonne tarde à se concrétiser. Ce projet est-il toujours dans les tuyaux ? Oui, d'après la société qui le porte, mais qui après un long contentieux judiciaire est en quête de viabilité financière. »

Le corps de l'article développait la question de la viabilité financière, en l'occurrence le coût pharamineux occasionné par « 150 000 mètres cubes à déblayer »

 

L'affaire n'est pas nouvelle. Petit retour en arrière.

Dès le 17 septembre 2014, dans un article intitulé « AUXONNE Le maire Raoul Langlois évoque les réalisations et les réflexions de la municipalité Tout sur les nouveaux projets », un paragraphe portait le titre « Le port double sa taille »

Le 28 septembre 2015, l'annonce de ce doublement était réitérée dans Le Bien Public sous la plume de Nicolas Rouillard  dans un article titré: « Le port d’Auxonne va doubler ».

L’article s'ouvrait sur cette introduction : « Le chantier s’annonce colossal [N.D.L.R. Chantecler : c’est nous qui soulignons] : la société qui gère le port d’Auxonne veut doubler le nombre d’emplacement [sic] »

Le problème des déblais évoqué dernièrement y était déjà abordé en ces termes :

« le stockage de la terre extraite au cours du chantier est plus problématique. Le volume est titanesque [N.D.L.R. Chantecler : c’est nous qui soulignons], puisqu’il a été estimé à 150 000 m»

L'article poursuivait en indiquant qu'une solution possible consisterait à trouver pour le stockage de ces déblais, « un site qui soit le plus proche possible d’Auxonne ».

À ce propos, dans notre article du 02 octobre de la même année, nous avions apporté notre contribution en proposant une solution originale :

«  La zone du Charmoy, bien qu'à l'écart du centre-ville, n’en est pas moins très proche et son ouverture ne saurait tarder. La zone du Charmoy est par ailleurs située sur un coteau. Le dénivelé a d’ailleurs nécessité d’importants travaux de terrassement déblayage/remblayage pour créer la plate-forme de l’hyper. Cette plate-forme surplombe à présent la partie plus basse de la zone. Cette partie en contrebas, voilà un colossal réceptacle capable d’accueillir un volume titanesque de 150 000 m3 de terre ! On ferait ainsi d’une pierre deux coups en faisant la joie de deux investisseurs privés qui pourraient alors, vent en poupe et maire en poche, prendre un peu plus d’ampleur ! Plus d’anneaux et plus de linéaires ! »

Notre idée devait d'ailleurs être mise à profit des années plus tard, à partir de 2022, par les promoteurs de l'extension concernant la « zone MacDo Marie Blachaire » en ce qui concerne les déblais provenant du scrapping relatif à cette extension.

Le 18 mai 2016, dans notre article intitulé « Un port, des reports et des apports (de terre) » nous concrétisions en image le volume des déblais à évacuer. Aujourd'hui, nous diffusons cette image très parlante à destination de nos amis lecteurs en PDF

Le 20 mai suivant nous publiions notre article « Galions et doublons à l'ombre du Bastion » qui comportait une illustration évocatrice que nous rediffusons aujourd'hui en PDF à destination de nos amis lecteurs.

Claudi a repris pour l'illustration d'aujourd'hui celle du 18 mai 2016 dont il a réactualisé le titre.

Auxonne, la pyramide qui bouche l''avenir du port

Auxonne, la pyramide qui bouche l''avenir du port

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 mars 2024 (J+5566 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
11 mars 2024 1 11 /03 /mars /2024 14:31

AUXONNE : RÊVERIES APRÈS LA SÉANCE... - du 11 mars 2024 (J+5562 après le vote négatif fondateur)

Bonjours amis lecteurs ! La rêverie est une voie d'évasion providentielle dans ce monde totalement administré et numérisé où nous sommes condamnés à vivre.

Et rien de tel qu'une séance de cinéma pour vous plonger dans l'empire du rêve. Et particulièrement une séance au cinéma « L'Empire ».

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! - du 25 février 2024

Hier soir, à la nuit tombante, me rendant au cinéma « L'Empire » pour la séance de 18h15, je passais devant la salle du conseil municipal et, à la vue des quatre fenêtres munies de grilles, me revint aussitôt en mémoire une autre séance qui récemment s'y déroula, et qui aurait mérité la présence d'une caméra.

Votre serviteur y assistait et en rendit compte dans un article.

AUXONNE : LA PARTIE IMMERGÉE DE L'ICEBERG AU CONSEIL - du 21 février 2024

Ce pensant, je pressai le pas, car n'étant pas particulièrement en avance, je ne voulais pas rater le début de la séance du film au programme intitulé « Vivants ».

Un beau titre réconfortant pour le passant que j'étais entrant dans le jardin de l'Hôtel de Ville sombre et désert qui conduit au cinéma « L'Empire ».

Ce film, émouvant et humain, conte les tribulations d’une équipe de grands reporters vieillissants. confrontés au quotidien d’un métier qui change, avec des moyens toujours plus réduits, face aux nouveaux canaux de l’information.

L'arrivée providentielle d'une jeune stagiaire de 30 ans pêchue vient ranimer leur passion pour la recherche de la vérité. Ils font tout, dès lors, pour retrouver la foi de leurs débuts et se réinventer.

Un film capable, comme vous le pensez sans doute, d'émouvoir et d'enthousiasmer votre serviteur vieux chroniqueur de plume impénitent même sans caméra et sans jeune stagiaire.

C'est donc regonflé et bien vivant que je suis sorti de la séance.

Pour faire un petit tour avant de retrouver mon coin du feu et mes chats, je suis sorti du jardin de l'Hôtel de Ville côté Boulevard Pasteur.

Arrivé à l'entrée de la Grande rue, un bruit métallique attira mon attention au passage de chaque véhicule entrant. Bling ! Bling ! C'était une bride récemment posée pour empêcher la « bite escamotable » de remonter inopinément, barrant la circulation, qui avait perdu un de ses écrous.

Ayant éclairci l'origine de ce bruit, je me mis en chemin dans l'« espace de rencontre » sur le trottoir de droite en direction du pont.

AUXONNE : HEUREUSES RENCONTRES DANS LA GRANDE RUE - du 07 mars 2024

En chemin, je notai au « passage », avec « curiositerie », derrière le grillage de l'échafaudage, que la partie inférieure de l'un des piliers du portail en pierre de la future médiathèque venait d'être restaurée et qu'une pierre fraîchement taillée attendait d'être placée à la base du second. À la bonne heure ! Voilà qui aura meilleure « binette » !

Tournant au coin de la rue du Bourg, je suis remonté en direction de la rue Carnot. Sur la Place d'Armes, le jeune Bonaparte s'ennuyait comme à l'ordinaire. Je suis allé, autre solitaire, lui tenir un peu compagnie.

Il m'a semblé un peu contrarié. J'ai pensé que ça lui manquait de ne pouvoir s'évader de temps en temps pour aller rêver au cinéma « L'Empire ».

Puis je suis rentré retrouver mon coin du feu et mes chats. Après un petit casse-croûte roboratif, je me suis mis à mon ordinateur pour écrire cet article. L'heure avançait, je ne savais comment le conclure.

Tu nous déçois Chantecler !

Vous avez raison chers amis !

Mais heureusement, la nuit porte conseil...

Alla matina appena alzato ! Ce matin à peine levé, j'ai trouvé ce qui chiffonnait hier soir le jeune Bonaparte.

Le compte-rendu du conseil municipal du 19 février dernier n'était pas encore publié ! D'habitude, dans la semaine qui suit, on peut le lire

Tu déconnes carrément Chantecler !

Pas tant que ça les gars ! Cette absence de compte-rendu avait de quoi contrarier Napoléon !

Pourquoi ?

Sachez que même après Waterloo, on put lire le Bulletin de la Grande Armée qui en rendait compte !

Je l'ai cherché pour vous chers amis et je vous l'offre, ça vaut toujours mieux que les posts du Néonapoléon à la trottinette !

Napoléon était dans le coup ! Fastoche ! Du coup Claudi a sauté sur l'occasion pour pondre son illustration du jour.

 

Auxonne de pire en pire, Napoléon s'impatiente

Auxonne de pire en pire, Napoléon s'impatiente

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 mars 2024 (J+5562 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Vivre ensemble

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans vivre ensemble
7 mars 2024 4 07 /03 /mars /2024 15:53

AUXONNE : HEUREUSES RENCONTRES DANS LA GRANDE RUE - du 07 mars 2024 (J+5558 après le vote négatif fondateur)

Les réseaux sociaux, facebook en particulier, tiennent à présent lieu de forum et de salle de réunion. Convivialité et proximité s'estompent pour faire place au tête-à-tête avec le clavier.

Et dans un tel climat, il arrive qu'à la suite d'une banale information transmise sur la page facebook de notre municipalité, se déclenche un pugilat imprévu, mais néanmoins révélateur.

Nous avions récemment noté ce phénomène, entre autres considérations, dans un précédent article

AUXONNE : DEUX PANNEAUX POUR UN MATCH DE VÉLO-SAÔNE - du 24 janvier 2023

En gros, la Ville annonçait la pose de deux panneaux touristiques, et d'aucuns en profitaient pour monter au créneau.

Le phénomène se reproduit aujourd'hui à la suite d'un simple rappel municipal relatif aux règles d'usage et de partage de l'espace de la Grande rue new look, rappel publié ce matin.

Nous laissons à nos lecteurs le soin d'aller y voir.

Gaston et Arlette, nos deux héros qui ne s'expriment pas sur facebook, ont confié leur sentiment à Claudi qui a immortalisé leurs témoignages en image.

Pour notre couple historique de mascottes, ça suffit déjà bien des bagarres interlistes et intralistes au conseil (de guerre) et de la « guerre des forains », pour Gaston et Arlette, la grande rue a la cote et il se la pètent en trottinette ou a bicyclette.

Comme Bourvil dans le centre bourg, à bicyclette !

Auxonne, pour Gaston et Arlette, la rencontre c'est chouette !

Auxonne, pour Gaston et Arlette, la rencontre c'est chouette !

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 mars 2024 (J+5558 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Vivre ensemble

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans vivre ensemble
4 mars 2024 1 04 /03 /mars /2024 00:36

AUXONNE : UN CARNAVAL FLEURI SOUS UN CIEL GRIS - du 04 mars 2024 (J+5555 après le vote négatif fondateur)

Votre serviteur était hier parmi la foule de la Grande rue pour la traditionnelle « cavalcade » du CCEA. Beaucoup de fleurs, des chars hauts en couleurs, beaucoup de jeunesse et d'enfants et par bonheur pas de pluie ou presque.

De quoi nous faire oublier un instant, l'âme attendrie par tant de sympathique animation dans une artère au quotidien plutôt déserte, les « guéguerres » et la forte odeur de « bruits de bottes » évoquées dans notre précédent article.

AUXONNE : DES CHENILLES ET DES CHARS - du 29 février 2024

Dans une vieille tête encore bien faite, à l'heure du bilan, les souvenirs d'enfance remontent promptement.

En route, donc, dans notre machine à remonter le temps, vers le 7 mars 1954. C’était le Carnaval ce jour-là, un des premiers carnavals auxquels, gamin en culotte courte, je devais assister, et c’est le seul de mes carnavals d’enfance, dont j’aie gardé le souvenir d’un détail particulièrement précis et disons-le, assez cru, comme nous le verrons plus tard.

Ce détail, en effet je m’en suis toujours souvenu ! Je n’aurais pu cependant jurer de l’année précise… Si, par bonheur, un vieux numéro jauni du Bien Public n’était venu récemment à mon secours !

Par la vertu de l’archive je vous propose de découvrir, sans les bruits, les odeurs et les couleurs, hélas, le défilé du 7 mars 1954 

Vous y découvrirez en photo le « Fonfonse » juché sur le char des Peaux Rouges. Et peut-être d’autres souvenirs, si vous avez de la bouteille !

Les enfants et les jeunes-loups, car chez Chantecler il n’y en a pas que pour les croulants, pourront découvrir dans le texte, un nom de char propre à les faire rêver: « Ramu enfant-loup ».

Avec « Ramu enfant-loup » ou mieux, « Ramu l’enfant-loup », nous entrons, c’est le cas de le dire, dans le vif du sujet…

Voilà l’histoire….

Un communiqué Associated press relayé à la une par Le Bien Public du 10 février 1954 relatait la découverte, en Inde, d’un enfant-loup.

Au bout du compte, ce soi-disant « enfant-loup » devait se révéler n’être qu’un malheureux enfant hémiplégique abandonné.

Mais la nouvelle était lancée, elle devait défrayer la chronique et, surtout, inspirer nos carnavaliers !!

D’où le char, saignant, de « Ramu l’enfant-loup », dont j’ai gardé le souvenir, dont le PDF ci-dessus ne mentionne que le nom, mais pas la photo. Par bonheur, en guise de caméra ce jour-là, j'avais mes jeunes mirettes déjà curieuses de tout

Revenons en cette fin d’hiver 1954, un hiver particulièrement rigoureux, celui de l’appel de l’Abbé Pierre au profit des sans-logis.

AUSTERLITZ (1805), AUXONNE (1954), HISTOIRES GLACÉES - du 5 décembre 2023

Imaginez donc une France « dans la purée », une France de « purotins » « fauchés comme les blés », une France qui « serre la ceinture » depuis plus de dix ans une France à peine sortie des restrictions de la guerre, sur fond de guerre d’Indochine, de tractions-avant, de grands pardessus, de gabardines, de canadiennes, de bérets et de chapeaux mous.

Et dans ce décor, sur un trottoir bondé de la rue Thiers, un gamin de sept ans un peu palot venu avec papa maman et le petit frère regarder le carnaval. Les deux gamins habillés par la couturière Madame Nosjean rue Davot. Un cliché qui vaut son pesant d'épingles.

En ce temps je n'aimais pas beaucoup les essayages et les épingles chez la couturière. Par bonheur, le WAX ravigotant et ses couleurs me font aujourd'hui apprécier ce merveilleux métier.

Il fait encore frisquet, le gamin n’a pas bien chaud, les grosses têtes en carton chalonnaises qui dominent les assistants lui paraissent effrayantes, les grosses caisses des fanfares l’assourdissent et vibrent dans sa poitrine, et voilà que dans le défilé il voit venir le char de Ramu !

Ramu, pour le coup, c’est le Popol Larue, qui n’a plus rien d’un enfant, sinon la petite taille qu’accentue encore son dos voûté de petit bossu. Je le reconnais aussitôt, c’est une des vedettes du jeu de boules de l’Iliotte que fréquente assidument mon père, lui aussi fana de la « lyonnaise », tout comme le Colonel Maurice et tant d’autres…

Le populaire Popol était aussi un fameux pêcheur, qui savait à point nommé récolter la manne, du temps que le Père Darche, avec maître Taupenot, faisait des pêches miraculeuses au carrelet dans le contre-fossé. C’étaient des temps bibliques que l’on peut à peine imaginer. Les curieux trouveront à la fin et dans l'illustration de l'article ancien ci-dessous consacré à des projets urbanistiques autant fumeux qu'oiseux et dont les « bienfaits » se prolongent aujourd'hui et se feront encore longtemps sentir, une étude de la manne proprement dite

LES BOUTIQUES ÉPHÉMÉRES, UNE MANNE POUR LE COMMERCE DE CENTRE-BOURG ? - du 30 juin 2017

Ce jour-là, juché sur son char, le petit Popol ne pointe pas le cochonnet, n’embrasse pas la Fanny, et ne ferre pas le gros poisson, mais le nez sous une guirlande d’authentiques lambeaux de bidoche, il fait mine de les mâchonner, visiblement avec plaisir.

Imaginez l’effet produit sur un enfant qui n’aime pas la viande, et la mâche sans fin jusqu’à la recracher, ce qui lui vaut la vindicte paternelle et la compassion maternelle qui lui mouline son steak pour le mêler à la purée !

Claudi n’a pas trouvé de photo du char pour s’en inspirer. Il s’est rabattu sur la couverture du numéro 263 du 21 février 1954 du magazine à sensation Radar

 

Auxonne carnaval 1954 pas de repas végane pour Ramu

Auxonne carnaval 1954 pas de repas végane pour Ramu

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 04 mars 2024 (J+5555 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Carnavals d'hier et d'aujourd'hui

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Carnavals d'hier et d'aujourd'hui