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AUXONNE-OSTRODA, PROXIMITÉS FRANCO-POLONAISES (2) - du 10 juillet 2023 (J+5318 après le vote négatif fondateur)

Dans notre précédent épisode, à propos d'une vidéo représentant une petite croisière en bateau sur le lac d'Ostroda « ville jumelle d'Auxonne », nous remarquions, qu'à la vue de cette vidéo, l'observateur auxonnais resté au pays ne manquerait pas de se sentir en pays de connaissance à la vue du cygne et des nénuphars.

AUXONNE-OSTRODA, PROXIMITÉS FRANCO-POLONAISES (1) - du 02 juillet 2023

Il lui suffit en effet de passer à pied le Pont de France en direction de Dijon sur le trottoir de gauche et de jeter un coup d’œil en bas en arrivant sur l'autre rive, pour observer cygnes et nénuphars !

Cette vérité a d'ailleurs pris du poids depuis l'inauguration de notre Grande Rue vendredi dernier 6 octobre.

Tout comme le Pont de France va d'ailleurs en prendre !

Tiens donc ! En cette ère écologico-environnementale, notre cher Pont n'est-il donc pas au régime crétois comme tout bon bobo qui se respecte ?

Que nenni ma foi ! Le lien trans-saônois en direction de notre capitale en pain d'épices va prendre quelques bonnes dizaines de tonnes !

C'est du moins ce qu'ont pu apprendre, les quelques quidams auxonnais(es) présent(e)s à l'inauguration de notre Grande Rue vendredi dernier 6 octobre, dont votre serviteur était d'ailleurs, et qui écoutaient sans en perdre une miette, ni une cacahuète, les vibrants discours de nos autorités.

Pour un peu plus d'un demi-million d'euros, le piéton et le cycliste d'Auxonne et d'ailleurs bénéficieront bientôt de nouveaux trottoirs élargis et pourront donc observer en toute sécurité cygnes et nénuphars !

Quand la largeur des trottoirs rime avec les largesses du contribuable !

Et l'empreinte carbone de tout ça ? Empreinte carbone ? Chantecler tu en as vraiment de bien bonnes !

Et la Pologne dans tout ça ?

Certes notre lecteur amateur d'histoire et de culture polonaise va être déçu aujourd'hui, mais, promis juré, nous ferons mieux la prochaine fois !

Après tout, dans une authentique république, parler pour ne rien dire ne doit pas être l'apanage des éternels caciques blanchis sous le harnais !

— Dis-moi Chantecler, c'est quoi au juste un cacique ?

— Selon le Robert, c'est une « personnalité nantie d'une fonction importante ».

— Des nantis ! Dans la République ! Tu plaisantes Chantecler !

— Arrête mon mignon, tu vas pas faire ton Mélenchon ! Restons sérieux !Et même que nous, dans la région, on a les caciques de Dijon !

La suite au prochain numéro ! Et là, promis juré, on parlera vraiment de Pologne, la vraie, celle de Chopin !

Claudi, jamais à cours d'imagination, a dégotté une vieille carte postale représentant la charcuterie Richard au 15 de la rue Thiers vers la fin des années 1930.

En ce temps le 15 n'était pas une boutique éphémère ! Sic transit....

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 juillet 2023 (J+5318 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Amitiés internationales

AUXONNE-OSTRODA, PROXIMITÉS FRANCO-POLONAISES (1) - du 02 juillet 2023 (J+5310 après le vote négatif fondateur)

Notre premier édile, actuellement en voyage, publiait avant-hier sur son facebook une vidéo représentant une petite croisière en bateau sur le lac d'Ostroda « ville jumelle d'Auxonne ».

Images apaisantes, il est vrai que nous ne sommes pas dans la France présente à la charnière de juin-juillet, et qu'il n'y a pas « le feu au lac » !

Halte au feu ! Au premier coup d’œil, à la vue de cette vidéo, l'observateur auxonnais resté au pays se sentira en pays de connaissance à la vue du cygne et des nénuphars.

Avec son gros bon sens, il vous dira alors qu'il suffit de passer à pied le Pont de France en direction de Dijon sur le trottoir de gauche et de jeter un coup d'oeil en bas en arrivant sur l'autre rive, pour observer le même spectacle!

Je sens déjà qu'on va nous rétorquer : « Tu ne t'es pas foulé Chantecler pour illustrer les « proximités franco-polonaises » évoquées dans ton titre ! »

Ne parlez pas trop vite, chers compatriotes !

Il y a certes des proximités, puisqu'en polonais nénuphar se dit bêtement nenufar ! Le cygne, en revanche, devient łabędź, la différence est de taille et ce fait, à lui seul, semble justifier le déplacement ! 

Dans cette série — car série il y aura — notre rédaction, au-delà de ces galéjades apéritives, vous promet une mise en perspective originale autant qu'inédite.

Tenez, venons-en Napoléon, le point de passage obligé de notre impériale cité, et découvrons ensemble le chant de ses soldats entrant à Varsovie...

Pas mal, pour commencer, en matière de « proximités franco-polonaises » !

Nous découvrirons ultérieurement l'opuscule d'où est tiré cette chanson ! Et là, promis juré ! Vous découvrirez une proximité encore plus grande !

Claudi vous offre une vue de l'entrée des Français le 28 novembre 1806 à Varsovie (et non le 18 comme dit la chanson citée plus haut). C'est Murat qui entre à Varsovie et non Napoléon qui ce jour-là est à Posen (Poznan) à 300 km plus à l'ouest.

La suite au prochain numéro...

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 2 juillet 2023 (J+5310 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Amitiés internationales

AUXONNE, RÉFLEXIONS AU FIL DE LA SAÔNE (2) - du 23 juin 2023 (J+5301 après le vote négatif fondateur)

 Le jeudi dernier 8 juin, à Auxonne, votre serviteur assistait à la présentation d'un ouvrage sur la Saône intitulé « Au fil de la Saône histoire d'une rivière navigable ». Nous rendions compte brièvement de l'événement dans un article du 13 juin

AUXONNE, RÉFLEXIONS AU FIL DE LA SAÔNE (1) - du 13 juin 2023

Dans le même article, sans idée précisément arrêtée, nous annoncions pour conclure que, sur le même sujet, « un autre volet, plus conforme à la ligne éditoriale habituelle de Chantecler devrait suivre.... ».

Notre rapide escapade d'hier en TER dans la cité doloise nous en fournit aujourd'hui la matière.

Quelle idée me direz-vous que celle d'aller chercher la Saône à Dole ?

Que nenni ! Ce n'est pas la Saône que nous allions chercher hier après-midi dans notre voisine comtoise, mais l'ouvrage intitulé « Au fil de la Saône histoire d'une rivière navigable » que nous avions commandé à la librairie « La Passerelle » juste en face de la sous-préfecture.

En effet, si la Saône passe bien à Auxonne, il est inutile par contre de tenter de trouver une librairie dans notre cité impériale !

La dernière, située sur la place d'Armes, juste en vis-à-vis de la Mairie, ferma ses portes en 2016.

CHARMOY-CITY : EMBELLIR LA « BELLE ENDORMIE » ? - du 26 Septembre 2016

Mais revenons à notre emplette !

L'ouvrage intitulé « Au fil de la Saône histoire d'une rivière navigable » a sa place dans toute bonne bibliothèque.

Y figurent quelques belles photos de la Saône à Auxonne (page 6), du canal de dérivation et de l'écluse ( pages 36 et 37) du barrage (pages 54 et 55) du « quai à gradins » (le vieux port derrière l'abattoir) (page 107), ainsi que du Port Royal (p. 112).

Petit pincement au cœur personnel j'y ai découvert en pages 30 et 31 une magnifique photo de l'écluse et barrage de GRAY où l'été, à la charnière des années 50 et 60, encore adolescent j'étais tout fier de venir aider mon oncle, l'éclusier-barragiste Jean RENAUX. La manœuvre à bras de l'écluse, entre manivelles et cliquetis des engrenages, était alors un vrai métier d'homme !

Mon oncle, ma tante et leurs deux filles, mes cousines logeaient alors dans la maison éclusière. Dans une des dépendances en sous sol, mon oncle élevait alors des lapins en plein GRAY. La photo de cette maison figure en page 66. La légende précise qu' « au vingtième siècle l'usage de la maison éclusière prend fin ». Sic transit...

Quittons à regret nos souvenirs d'adolescence et revenons-en à l'ouvrage intitulé « Au fil de la Saône histoire d'une rivière navigable » pour signaler que les nombreux plans historiques de la ville d'Auxonne présentés lors de l'exposé et qui avaient retenu toute notre attention ne figurent pas dans ses illustrations.

Rappelons que c'est dans une démarche comparable à celle de l'exposé évoqué ci-dessus, qu'à partir de plans d'archives militaires de diverses époques, Martine, ma défunte épouse avait retracé les relations entre la ville d'Auxonne et la Saône dans un article richement documenté intitulé  « AUXONNE : ICONOGRAPHIE DE LA FRONTIÈRE (1477-1678)» et publié en 2015 dans « CHASTELS ET MAISONS FORTES 5 » revue du Centre de Castellologie de Bourgogne (CeCaB).

La maison éclusière de GRAY de mon oncle a bien inspiré Claudi pour son illustration du jour.

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 juin 2023 (J+5301 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Permanences auxonnaises

AUXONNE, RÉFLEXIONS AU FIL DE LA SAÔNE (1) - du 13 juin 2023 (J+5291 après le vote négatif fondateur)

Le jeudi dernier 8 juin, à Auxonne, votre serviteur assistait à la présentation d'un ouvrage sur la Saône. Notre présence effective sous les platanes du vieux port est d'ailleurs attestée par un excellent cliché diffusé sur le facebook de Monsieur le Maire.

L'ouvrage en question intitulé « Au fil de la Saône histoire d'une rivière navigable » a été réalisé par le service Inventaire et patrimoine du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté. Abondamment illustré (paysages, halages, écluses, ponts...), il est publié aux Éditions Lieux-Dits. Il est disponible en librairie.

La présentation, sous la présidence des autorités régionales, communautaires et municipales, devait se dérouler en deux temps. Un premier exposé en plein air à 17h00 sur le quai du vieux port à gradins de 1852 était suivi à 18h00 d'une présentation au Salon des Halles. 

Le présent titre, qui comportera un deuxième épisode est destiné à faire part à nos lecteurs de nos impressions diverses lors de cette manifestation.

Nous avons consacré le volet sérieux de ces impressions à la mémoire de notre épouse dans un article écrit sur le blog qu'elle avait créé et dont nous nous efforçons d'assurer au mieux la permanence. L'article est en lien ci-dessous.

Dernier hommage à Martine « au fil de la Saône »

Un autre volet, plus conforme à la ligne éditoriale habituelle de Chantecler devrait suivre....

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13 juin 2023 (J+5291 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Permanences auxonnaises

Dans notre précédent article nous faisions part à nos fidèles lecteurs du deuil cruel qui nous avait frappé en la personne de Martine notre épouse.

AUXONNE :CHANTECLER A FAIT SILENCE, IL RECHANTERA - du 21 mai 2023

Dans la tradition, aussi bousculée soit-elle par l'évolution des mœurs, vient toujours après les funérailles le bilan de l'héritage laissé par le disparu.

Et parmi les états de ce bilan l'inventaire après décès.

Si l'inventaire après décès a généralement perdu de son importance aujourd'hui, il apporte au chercheur, dans sa version manuscrite à la plume des minutes de notaires d'antan, une foule de détails précieux et minutieux sur les objets qui peuplaient les logis où les palais de nos ancêtres. Et par là même, la possibilité d'une tentative de reconstitution de la vie qu'ils y menaient.

Martine était férue de ces vieux inventaires qu'elle me fit découvrir.

Dans ses archives numériques et ses nombreuses photocopies papier, elle me lègue une belle récolte d'inventaires après décès des siècles passés qu'elle avait engrangés.

En matière de recherches dans les archives, d'histoire du livre et même d'usage de l'ordinateur Martine fut aussi pour moi une conseillère providentielle et je lui en rends hommage ici. Voici donc en résumé le sommaire inventaire après décès des compétences qu'elle m'aura fait partager et dont j'aurai hérité d'elle.

Et pourtant, nos styles et nos caractères étaient, comme le savent bien nos connaissances communes, plus que divers....

Je ne sais si Martine apprécierait vraiment ces lignes, elle dont la discrétion, la disponibilité et l'effacement étaient devenus proverbiaux. Je les écris quand même pour lui rendre publiquement justice.

Et j'en ressens quelque culpabilité, en réalisant qu' « on entre dans un mort comme dans un moulin », selon l'expression bien connue de la préface de la monumentale biographie de Flaubert par Sartre intitulée L'idiot de la famille. Les bons titres de la presse française ne manquèrent pas d'ailleurs de reprendre la citation en 1980 lors de la mort de l'auteur, quelque peu oublié aujourd'hui, de L'Être et le Néant.

Parler d'un défunt ou d'une défunte qui ne peut plus répondre est, il faut bien le reconnaître, une forme d'effraction. Du moins dès que l'on dépasse la banalité des paroles convenues.

Effraction pour effraction je reprendrai encore dans la préface de la monumentale biographie de Flaubert par Sartre, une phrase empruntée à une correspondance de Flaubert à Mlle Leroyer de Chantepie : « C'est à force de travail que j'arrive à faire taire ma mélancolie native. Mais le vieux fond reparaît souvent, le vieux fond que personne ne connaît, la plaie profonde toujours cachée » (Croisset, 6 octobre 1864).

En lisant cette citation, toutes proportions gardées bien entendu, je me prends à penser qu'elle aurait bien pu s'appliquer à ma taiseuse et bien souvent énigmatique Martine.

Claudi, dans son illustration du jour, dédie à Martine, un bel exemple d'inventaire après décès qu'elle aurait eu sans doute un grand plaisir à feuilleter...

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 29 mai 2023 (J+5276 après le vote négatif fondateur)

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