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24 mai 2022 2 24 /05 /mai /2022 11:04

AUXONNE, CARNAVALS ET CONSCRITS, D’HIER ET D’AUJOURD’HUI (1) - du 24 mai 2022 (J+4906 après le vote négatif fondateur)

Alors que les girouettes n’en finissent pas de tourner au vent mauvais d’un climat dangereusement détraqué, nos politiques n’en finissent pas de se piquer de vertus écologiques d’opérette à la peinture verte !

Voilà notre Chantecler qui radote à présent !

Ne vont pas manquer pas de remarquer nos fidèles lecteurs en lisant notre introduction du jour déjà lue dans notre précédent article !!

CHARMOY-CITY, GADGETS ENTOMOLOGIQUES ET RÉALITÉS DE TERRAIN- du 21 mai 2022

Pourquoi pas ? Il est bien permis de radoter quand d’autres battent la campagne ou lancent des appels réitérés à « Nettoyer la Ville » ! Quand d’autres mises au net seraient plus que nécessaires !

CHARMOY-CITY : PAS D’ARMISTICE POUR LA GUERRE MÉNAGÈRE -  du 10 MAI 2021 

Assez peu passionnants par ces temps, les réseaux sociaux locaux mon coco !

Un évènement tout de même, notre divin Marquis, devenu rare, s’est fendu d’un commentaire à faire tourner les girouettes :

« Si tu n’es pas de gauche à 20 ans, c’est que tu n’as pas de cœur. Si tu y es toujours à 40 ans, c’est que tu n’as pas de tête. »

Et à 60 ? T’es au conseil citoyen pardi !

Et à 75 piges alors ?

Tu raconte ses souvenirs ! C’est ce que fait d’ailleurs entre autres Gérard, un mien conscrit que je salue ici, dans un podcast disponible sur la page facebook de notre bonne ville

https://www.facebook.com/VilleAuxonne

Et que je n’ai pas manqué d’écouter !

Il y parlait entre autres de carnaval et de conscrits

Carnaval, tout le monde connaît ! On connaît même le carnaval électoral !

Mais conscrit ?

Kézaco vont dire les jeunots !

Conscrit, dans les vignes de Bourgogne c’est un raisin pas mûr qu’on trouve à la vendange, acide à souhait, et qui sert à faire le verjus, ou qu’on laisse aux zozios !

Conscrit c’est aussi un jeune homme assez mûr pour porter les armes et partir faire son service militaire, pour entendre tous les matins : « Au jus là-d’dans ! ». C’était comme çà, du moins, dans l’temps !

Marchant résolument au rétroviseur, quand d’autres marchent au doigt mouillé, notre rédaction, pour saluer Carnaval et Conscrits, tire aujourd’hui de ses tiroirs quelques bons morceaux …

Carnaval d’abord ! Chaque chose en son temps, on verra pour les conscrits dans un autre épisode.

En route, donc, vers le 7 mars 1954 dans notre machine à remonter le temps !

C’était le Carnaval ce jour-là, un des premiers carnavals auxquels, gamin en culotte courte, je devais assister, et c’est le seul de mes carnavals d’enfance, dont j’aie gardé le souvenir d’un détail particulièrement précis et disons-le, assez cru, comme nous le verrons plus tard.

Ce détail, en effet je m’en suis toujours souvenu ! Je n’aurais pu cependant jurer de l’année précise… Si, par bonheur, un vieux numéro jauni du Bien Public n’était venu récemment à mon secours !

Par la vertu de l’archive je vous propose de découvrir, sans les bruits, les odeurs et les couleurs, hélas, le défilé du 7 mars 1954 

 

Vous y découvrirez en photo le « Fonfonse » juché sur le char des Sioux, et peut-être d’autres souvenirs, si vous avez de la bouteille !

Les enfants et les jeunes-loups, car chez Chantecler il n’y en a pas que pour les croulants, pourront découvrir dans le texte, un nom de char propre à les faire rêver: « Ramu enfant-loup ».

Avec « Ramu enfant-loup » ou mieux, « Ramu l’enfant-loup », nous entrons, c’est le cas de le dire, dans le vif du sujet…

Voilà l’histoire….

Un communiqué Associated press relayé à la une par Le Bien Public du 10 février 1954 relatait la découverte, en Inde, d’un enfant-loup.

Au bout du compte, ce soi-disant « enfant-loup » devait se révéler n’être qu’un malheureux enfant hémiplégique abandonné.

Mais la nouvelle était lancée, elle devait défrayer la chronique et, surtout, inspirer nos carnavaliers !!

D’où le char, saignant, de « Ramu l’enfant-loup », dont j’ai gardé le souvenir.

Revenons en cette fin d’hiver 1954, un hiver particulièrement rigoureux, celui de l’appel de l’Abbé Pierre au profit des sans-logis. Imaginez une France pauvre et tristounette à peine sortie des restrictions de la guerre, sur fond de guerre d’Indochine, de tractions-avant, de grands pardessus, de gabardines, de canadiennes, de bérets et de chapeaux mous.

Et dans ce décor, sur un trottoir bondé de la rue Thiers, un gamin de sept ans un peu palot venu avec papa maman et le petit frère regarder le carnaval.

Il fait encore frisquet, le gamin n’a pas bien chaud, les grosses têtes en carton chalonnaises qui dominent les assistants lui paraissent effrayantes, les grosses caisses des fanfares l’assourdissent et vibrent dans sa poitrine, et voilà que dans le défilé il voit venir le char de Ramu !

Ramu, pour le coup, c’est le Popol Larue, qui n’a plus rien d’un enfant, sinon la petite taille qu’accentue encore un dos voûté. Je le reconnais aussitôt, c’est une des vedettes du jeu de boules de l’Iliotte que fréquente assidument mon père, lui aussi fana de la « lyonnaise », tout comme le Colonel Maurice et tant d’autres…

Le populaire Popol était aussi un fameux pêcheur, qui savait à point nommé récolter la manne, du temps que le Père Darche, avec maître Taupenot, faisait des pêches miraculeuses au carrelet dans le contre-fossé. C’étaient des temps bibliques que l’on peut à peine imaginer.

Ce jour-là, juché sur son char, le petit Popol ne pointe pas le cochonnet, n’embrasse pas la Fanny, et ne ferre pas le gros poisson, mais le nez sous une guirlande d’authentiques lambeaux de bidoche, il fait mine de les mâchonner, visiblement avec plaisir.

Imaginez l’effet produit sur un enfant qui n’aime pas la viande, et la mâche sans fin jusqu’à la recracher, ce qui lui vaut la vindicte paternelle et la compassion maternelle qui lui mouline son steak pour le mêler à la purée !

Claudi n’a pas trouvé de photo du char pour s’en inspirer. Il s’est rabattu sur la couverture du numéro 263 du 21 février 1954 du magazine à sensation Radar

 

Post-scriptum

Une jumelle polonaise pour Auxonne ?

Au risque d’être taxé d’impénitent pisseur de copie nous offrons à nos lecteurs la relecture de deux de nos anciens articles « impériaux » qui permettront sans doute à ceux-ci de mieux saisir le sens et l’opportunité du point 28 de l’ordre du jour du conseil municipal de ce soir 24 mai :

« Autorisation de procédure de jumelage avec la ville d’Ostróda (Pologne) »

BONAPARTE, D’EYLAU À OSTERODE - du 16 AVRIL 2016

DU QUARTIER BONAPARTE AUX INVALIDES - du 20 AVRIL 2016

Auxonne,  carnaval 1954, pas de repas végane pour Ramu.jpg

Auxonne, carnaval 1954, pas de repas végane pour Ramu.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 mai 2022 (J+4906 après le vote négatif fondateur)

Lieux de mémoire

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Lieux de mémoire
7 mai 2021 5 07 /05 /mai /2021 09:07

CHARMOY-CITY : L’EMPEREUR ET LE CHANOINE - du 07 mai 2021 (J+4524 après le vote négatif fondateur)

   Le 5 mai dernier la page facebook « Ville d’Auxonne » publiait le post suivant dont nous publions un extrait :

   « Il y a 200 ans, le 5 mai 1821, Napoléon Ier s'éteint sur l'île de Sainte-Hélène, où il était exilé depuis 1815 […]

     La municipalité a procédé cet hiver à la plantation d'un "nouveau" chêne Napoléon, suite à la mort de celui sous lequel le jeune officier venait alors méditer

A l'occasion de ce bicentenaire, une structure vient d'être installée à proximité du nouveau chêne.

    Cette structure est inspirée d'une statue de Napoléon Ier qui figure dans la collection du musée d'Auxonne. Sculptée par Aristide Petrilli au 19e siècle, cette œuvre en marbre de Carrare faisait auparavant partie de la collection privée du Chanoine Kir […] »

   Nos lecteurs auront maintenant compris notre titre du jour, très concordataire…

   La structure en question, réalisée en acier (acier corten sans doute) présente un ajourage figurant, outre des inscriptions, une silhouette inspirée d’une statue réalisée par Aristide Petrilli (1868-1930) et ayant jadis fait partie  « de la collection privée du Chanoine Kir »

   Cette coïncidence justifie-t-elle pour autant notre titre ? Évidemment pas !

   Le lecteur doué d’un peu d’esprit critique l’aura bien compris !

   Mais ce n’est pas tout ! Une telle coïncidence s’est déjà produite en un autre point de notre canton, plus précisément à Villers-Rotin, une précédente rencontre de l’Empereur et du Chanoine, à propos justement d’une autre structure en acier !

    Résumons l’histoire que nous avons  déjà en grande partie relatée dans le cadre de ce blog.

    Le 31 janvier 2019,  Le Bien Public titrait « VILLERS-ROTIN VŒUX Un agencement remémorant le tilleul de Sully »

       Le premier édile rotinien y déclarait : «  [pour 2019] nous allons privilégier selon nos possibilités, un agencement remémorant notre vénérable tilleul [N.D.L.R. Chantecler : à présent disparu] qui fut pendant des années le point d’orgue de notre village. Cette année, ce sera aussi les 150 ans [sic] de la mort de Napoléon qui venait courtiser une Rotinienne »

   L’ « agencement remémorant [le] vénérable tilleul » se révèlera être une structure en acier qui prendra la place de l’arbre disparu, au début de l’année 2020, peu avant l’irruption de la pandémie. Comme un croquis vaut mieux qu’un long discours deux illustrations parues précédemment dans notre blog, vous montreront le tilleul, la Rotinienne, Napoléon et la structure !

   Et le Chanoine Kir dans tout ça ? Sorti du séminaire de Dijon et ordonné prêtre, il prendra sa première fonction de vicaire à Auxonne vers 1900, où il sera chargé des paroisses de Tillenay et Villers-Rotin.

    Voilà pourquoi le panneau explicatif relatif à la « structure », réalisé par les soins de la CAP Val de Saône, mentionne conjointement dans son texte les deux noms de Napoléon Bonaparte (1769-1821) et de Félix Kir (1876-1968), qui lui aussi visiblement appréciait le village au tilleul et ses habitants !

    L’histoire ne dit pas si, comme le lieutenant Bonaparte, le jeune vicaire aimait à boire du lait…

    Mais pour nous, mission accomplie, voilà l’Empereur et le Chanoine encore une fois réunis !

 Et notre titre justifié !

    Claudi associe, dans son illustration du jour, les mémoires de l’Empereur qui créa le Concordat (1801) et du Chanoine qui le vit disparaître (1905) peu après son vicariat à Auxonne après lequel il avait rejoint Dijon. En 1906, alors que le nouveau  pape Pie X publiera son encyclique Vehementer nos (Nous, avec véhémence), l’Abbé Kir, vicaire à Saint-Michel digressera longuement en chaire, et avec un talent politique consommé, de la rupture du « pacte séculaire ».

    L’Église fut alors séparée de l’État, mais les mémoires des deux personnages resteront désormais associées, du moins pour le visiteur en Val de Saône !

     À propos de Chêne Napoléon et de Bonaparte marcheur, on pourra lire ou relire

CHARMOY-CITY : « MARCHEURS » D’HIER ET D’AUJOURD’HUI - du 05 MAI 2021

 

 

Charmoy-City, l'Empereur et le Chanoine.jpg

Charmoy-City, l'Empereur et le Chanoine.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 mai 2021 (J+4524 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Lieux de mémoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Lieux de mémoire
2 mai 2021 7 02 /05 /mai /2021 08:22

ESCULAPE, HYGÉE, LA VACHE ET LA VACCINE (5) - du 02 MAI 2021 (J+4519 après le vote négatif fondateur)

    En un temps où la vaccination est devenue la troisième mamelle de la France, nous reprenons sans complexe la publication de notre série « ESCULAPE, HYGÉE, LA VACHE ET LA VACCINE » consacrée à Jean-Baptiste Bolut (1798-1873), médecin auxonnais et vaccinateur zélé.

ESCULAPE, HYGÉE, LA VACHE ET LA VACCINE (4) - du 20 AVRIL 2021      

   Cet article –– qui pourrait ne pas être le dernier de la série en raison de l’abondante documentation que nous avons collectée –– sera néanmoins consacré à la dernière demeure de Jean-Baptiste, dont nous avons  récemment découvert l’existence au cimetière d’Auxonne.

    À propos de cette découverte, il nous faut remercier les services municipaux responsables de la gestion des concessions qui nous ont, en quelque sorte, facilité la tâche.

    Sur le site officiel de la Ville d’Auxonne, au paragraphe « Avis de constat d'abandon de concessions dans le cimetière communal », nous avons tiré, pour info, le document PDF qui suit

    Nos lecteurs pourront le constater : on y retrouve en bonne posture Jean-Baptiste Bolut et quelques membres de sa famille (son épouse, une fille morte encore enfant, et sa belle-mère).

    Cette découverte a été pour nous l’occasion d’une Promenade sentimentale et pittoresque au cimetière d’Auxonne.

      Nous reprenons ici le titre d’une brochure de Claude Pichard (1795-1883), un ancien maire d’Auxonne, figure sympathique, attachante et à l’occasion truculente, dont nous aimons à l’occasion rappeler la mémoire;

CHARMOY-CITY : UN FUTUR MAIRE D’ANTAN AU SERVICE DE L’EMPEREUR- du 20 septembre 2019

CHARMOY-CITY : RETOUR AU JARDIN… DE CLAUDE PICHARD - du 17 avril 2020

    Mettant nos  pas dans ceux de Claude Pichard,  nous avons donc entrepris une visite patrimoniale du cimetière dans les premiers jours d’avril, les jours glacés des gelées noires. Brrr !!

    Les membres de la famille Bolut y reposent sous trois grandes pierres tombales calcaires aux épitaphes usées par le temps.

    Entrant au cimetière, le visiteur est en quelque sorte accueilli par ces trois grandes pierres tombales contigües, à l’angle sud-est du carré 1. Elles  ne peuvent  donc échapper à sa vue. Celle du Docteur Bolut est la troisième en partant de cet angle. Pour permettre une meilleure lecture nous avons converti l’illustration de Claudi en PDF

Dans sa Promenade sentimentale et pittoresque au cimetière d’Auxonne (Auxonne, Cival, 1865) Claude Pichard précise que la « première fosse en a été ouverte le 14 mai 1843 » (p. 40). L’emplacement du  cimetière précédent, ouvert en 1769, coïncidait avec celui de ce que l’on nomme communément l’« ancienne gendarmerie ».

    À propos de cet ancien cimetière, Pichard, qui l’avait connu et visité, écrit : « Fermé depuis 1843, ses monuments, ses croix et ses tombes ont été enlevés en 1864, emportant le souvenir de familles aimées, d’hommes qui occupèrent de belles positions, qui furent utiles au pays » (p. 15).

    Ce passage de Claude Pichard fait venir à l’esprit le rôle du cimetière comme lieu de mémoire monumental où le curieux peut découvrir au détour d’une allée, un nom de l’histoire locale qui lui parle.

     Même si le temps a privé la sépulture des soins d’une famille à présent disparue, il appartient néanmoins aux responsables d’envisager cet aspect de la question. Une gestion drastique et purement administrative de l’espace d’un cimetière risquerait de priver le lieu de souvenirs tangibles accessibles à la curiosité du chercheur ou à l’émotion du simple promeneur.

    La découverte de la tombe de Jean-Baptiste Bolut, le soin que nous avons pris à en relever l’épitaphe sous le soleil déclinant, les propos que nous avons échangés avec les rares passants endeuillés dans un après-midi venteux et frisquet, nous ont conduit à cette réflexion.

    À destination des  visiteurs potentiels dont notre article aurait pu éveiller l’intérêt et la curiosité nous joignons en PDF la transcription des épitaphes que nous avons relevées sur les pierres tombales de Jean-Baptiste Bolut et de sa famille.

Les tombes du Docteur Bolut et de sa famille.JPG

Les tombes du Docteur Bolut et de sa famille.JPG

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 02 mai 2021 (J+4519 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Lieux de mémoire
20 avril 2021 2 20 /04 /avril /2021 05:00

ESCULAPE, HYGÉE, LA VACHE ET LA VACCINE (4) - du 20 AVRIL 2021 (J+4507 après le vote négatif fondateur)

     En cette période actuelle où les mots vaccin et vaccination sont sur toutes les lèvres, nous avons jugé qu’il était opportun d’offrir à la curiosité et à la réflexion de nos concitoyens, quelques aperçus sur la première vaccination désignée comme telle : la vaccination contre la variole ou petite vérole.

     Illustrer cette réflexion en rendant hommage à la mémoire de Jean-Baptiste Bolut (1798-1873), médecin auxonnais et zélé vaccinateur, nous a paru renforcer la pertinence du propos.          

        Dans le précédent épisode, nous avions dévoilé le nom de Jean-Baptiste Bolut à propos d’une récompense qu’il avait obtenue pour sa contribution locale à  l’immunisation contre la variole.

ESCULAPE, HYGÉE, LA VACHE ET LA VACCINE (3) - du 17 AVRIL 2021

   Nous devons ajouter aujourd’hui que ce zèle vaccinateur devait, en fait, lui mériter au moins trois fois l’attribution de cette médaille d’argent de la vaccine au niveau du département.

   Au titre de la campagne de vaccination de 1865 comme nous l’avons signalé précédemment, mais encore au titre de celles de 1828 et de 1859, comme en attestent les documents joints en PDF

  Plus précieux encore nous a semblé un document témoignant de l’habileté et du savoir-faire du Docteur Bolut, ainsi que de son astuce imaginative dans la collecte du vaccin.

      Confrontée aux conditions actuelles d’approvisionnement du vaccin largement étendues à l’échelle mondiale, normalisées, bureaucratisées, voire politisées, la quête vaccinale du docteur Bolut pourra nous laisser rêveur….

    Cette pratique confirme l’opinion du Dr J. Rengade, médecin et vulgarisateur quant au choix du meilleur vaccin : « Le meilleur vaccin est celui que l’on recueille au bras d’un bel enfant soigneusement inoculé [c. a. d. vacciné] huit à neuf jours auparavant. Il égale, en qualité, le vrai vaccin de vache, le cowpox authentique toujours trop rare…» (Dr J. RENGADE Les grands maux et les grands remèdes, Paris, 1885).

   À travers le temps et les épidémies, la seule vraie question qui vaille subsiste donc : « Quel est le meilleur vaccin ? ».

   Du coup, pour son illustration du jour, Claudi s’est un peu emmêlé entre vaccine, Pfizer et Astrazeneca !!

    À suivre !!

Anachronisme vaccinal à Charmoy-City.jpg

Anachronisme vaccinal à Charmoy-City.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 20 avril 2021 (J+4507 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Lieux de mémoire

 

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Lieux de mémoire
17 avril 2021 6 17 /04 /avril /2021 10:13

ESCULAPE, HYGÉE, LA VACHE ET LA VACCINE (3) - du 17 AVRIL 2021 (J+4504 après le vote négatif fondateur)

    Dans notre précédent épisode nous évoquions le 14 avril dernier, ce jour faste de notre première injection dont le hasard fit qu’il coïncida avec une visite préfectorale.

   Notre premier édile postait le jour-même cette déclaration :

   «  Pour le centre de vaccination d’Auxonne ce sont 2500 vaccinés à ce jour.

Nous sommes passés de 90 doses par semaine à l’ouverture du centre le 27 janvier à 426 cette semaine.

Un grand merci aux équipes médicales mobilisées et aux agents de nos collectivités mobilisés pour cet excellent fonctionnement. »

ESCULAPE, HYGÉE, LA VACHE ET LA VACCINE (2) - du 15 AVRIL 2021

   Ce message encourageant autant que laudateur, s’il est parvenu jusqu’au ciel des vaccinateurs d’antan, a dû réjouir le médecin auxonnais d’autrefois dont nous dévoilerons enfin le nom aujourd’hui.

   Il s’agit de Jean-Baptiste Bolut (1798-1873), mort précisément un 14 avril, comme les recherches que nous avons entreprises à son sujet nous l’ont appris et dont c’était justement mercredi dernier le 148ème  anniversaire de la mort !

  De nos  recherches à son sujet, nous ne donnerons qu’un simple aperçu dans ce blog, réservant la publication ultérieure d’un article détaillé à un blog ami dans lequel nous avions naguère déjà publié un article à propos d’une autre médaille !

QUAND CHANTECLER CHANTE LE PATRIMOINE CANIN - du 16 septembre 2018

  L’illustration du jour complètera l’information des curieux d’histoire locale.

  À l’intention des plus motivés nous joignons un bilan chiffré des vaccinations du bon docteur pour l’année 1865

  Nous n’en avons d’ailleurs pas encore terminé avec le Docteur Jean-Baptiste Bolut, vaccinateur hors-pair que nos fidèles lecteurs retrouveront dans nos prochains articles

1865, Un vaccinateur auxonnais médaillé.jpg

1865, Un vaccinateur auxonnais médaillé.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 avril 2021 (J+4504 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Lieux de mémoire
15 avril 2021 4 15 /04 /avril /2021 05:00

ESCULAPE, HYGÉE, LA VACHE ET LA VACCINE (2) - du 15 AVRIL 2021 (J+4502 après le vote négatif fondateur)

   Nous poursuivons notre chronique vaccinale autour d’une médaille d’argent décernée à un médecin auxonnais pour le zèle vaccinateur qu’il déploya au cours de l’année 1865.

ESCULAPE, HYGÉE, LA VACHE ET LA VACCINE (1) - du 12 AVRIL 2021      

    Le nom de ce médecin gravé au revers de la médaille en question ne vous sera pas encore révélé aujourd’hui.

    Il nous faut préalablement éclaircir cette phrase énigmatique de notre précédent article : « La vacca, elle a la vaccine et quand pour la traire vient Perrine, c’est au pis qu’elle se contamine ! »

   Claudi s’y est attaché dans son illustration du jour. Pédagogie par l’image !

   Une chose est claire, notre amie la vache aura contribué à délivrer les hommes du virus de la variole. Disons, en simplifiant, que la vaccination est née, à la charnière des dix-huitième et dix-neuvième siècles, de la rencontre de la vache…

— Et d’un vétérinaire ?

— Non, grand-père ! De la rencontre de la vache, de la fermière, et du Docteur Jenner (1749-1823), médecin de campagne anglais. 

    Les amateurs de détails pourront se reporter à la lecture de documents de l’époque en PDF.

    Sur la naissance et la diffusion  des mots de la vaccination au début du dix-neuvième siècle.

   Sur un aperçu des méthodes de vaccination mises en œuvre dans le courant du dix-neuvième siècle, celles même que pratiquait notre médecin auxonnais médaillé.

   Confidence : votre serviteur aura consacré sa journée d’hier aux questions vaccinales en préparant pour vous cet article et en prenant, sous une guitoune blanche et dans la bonne humeur, sa première injection de PFIZER dans le deltoïde gauche. Garanti sans douleur !

     La suite au prochain numéro !

Pour revenir à l’actualité

https://covidtracker.fr/vaccintracker/

FLASH DERNIÈRE

 

   Notre première injection de PFIZER dans le deltoïde gauche s’est déroulée quelques heures après la visite préfectorale relatée dans la presse !

https://www.bienpublic.com/sante/2021/04/14/le-prefet-en-visite-au-centre-de-vaccination?f

Au bon vieux temps on pouvait prendre le vaccin au pis d'une vache.jpg

Au bon vieux temps on pouvait prendre le vaccin au pis d'une vache.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 avril 2021 (J+4499 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Lieux de mémoire
12 avril 2021 1 12 /04 /avril /2021 05:00

ESCULAPE, HYGÉE, LA VACHE ET LA VACCINE (1) - du 12 AVRIL 2021 (J+4499 après le vote négatif fondateur)

   C’est avec un titre bizarre que nous ouvrons aujourd’hui notre chronique de la semaine.

    Précisons d’abord qu’il ne s’agit pas du titre d’une fable de La Fontaine !

    Précisons aussi que ce titre sera celui d’une série en plusieurs épisodes dont le nombre reste encore à préciser et que son thème sera médical, historique et local !

    Les gens avisés qui aiment à mettre l’histoire en perspective ne manqueront pas de faire le lien avec l’actualité.

     Vaccinateur particulièrement zélé au cours de l’année 1865, un médecin auxonnais qui nous venait du proche Jura fut pour cela récompensé d’une médaille d’argent.

     C’est l’avers (côté face) de cette médaille qui fera l’objet de notre illustration d’aujourd’hui.

    Comme chaque médaille a son revers, nous découvrirons celui-ci dans un prochain épisode, et du même coup, le nom de l’heureux récipiendaire !

    Mais avant le côté pile faisons d’abord connaissance aujourd’hui avec le côté face. Sa description suffira à justifier notre titre.

    Le « côté face » de ce type de médaille d’argent frappée pour la première fois en 1804, comme l’indique la date en chiffree romains (MDCCCIV), et qui connut de nombreuses frappes ultérieures, resta inchangé jusque vers 1880, alors que son « côté pile » connut de nombreuses variantes au cours des différents règnes ou régimes successifs..

   Le motif principal de cet avers représente deux personnages :

    Esculape, dieu gréco-romain de la médecine, reconnaissable par son bâton au serpent, et Hygée, sa fille, déesse de la santé et de l’hygiène.

    Des motifs annexes plus petits encadrent les divinités : une vache d’abord, puis une lancette, sorte de petit canif et accessoire indispensable du médecin des siècles passés, pour la saignée en particulier. Rappelons que cet instrument a donné son nom à une prestigieuse revue médicale, The Lancet !

    Enfin, la scène porte ce titre « LA VACCINE »

    La vaccine ? Kézaco ?

    C’est une maladie, une maladie des vaches !

    La vacca, elle a la vaccine et quand pour la traire vient Perrine, c’est au pis qu’elle se contamine !

     La suite et plus de détails au prochain numéro.

P.S.

   Comme il en faut pour tout le monde, un tuyau pour les gens qui suivent l’actualité.

https://covidtracker.fr/vaccintracker/

 

FLASH DERNIÈRE (12/04 à midi)

  La page facebook officielle de notre bonne ville vient d’inciter Gaston à ouvrir le dernier Inf’Auxonne, mais c’est toujours à la une que va sa préférence !

https://www.facebook.com/VilleAuxonne

CHARMOY-CITY : SOURIRE À LA UNE - du 9 AVRIL 2021

 

Esculape, Hygée, la vache et la lancette.jpg

Esculape, Hygée, la vache et la lancette.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 12 avril 2021 (J+4499 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Lieux de mémoire
12 novembre 2020 4 12 /11 /novembre /2020 05:00

CHARMOY-CITY : LE MYSTÈRE DE L’ÉLU INCONNU - du 12 novembre 2020 (J+4348 après le vote négatif fondateur)

     Nous publiions hier un article qui visait à rappeler, hors du cadre du protocole officiel, la mémoire de l’armistice du 11 novembre 1918.

    Pour ce faire,  nous mettions en scène un objet d’artisanat de tranchée suivant le principe que si les discours parlent, d’humbles objets peuvent nous parler aussi

CHARMOY-CITY : UNE LAMPE DE POILU POUR ÉCLAIRER NOTRE PRÉSENT - du 11 novembre 2020

   Nous n’avions pas prévu, à l’heure où nous publiions cet article d’hier, qu’à propos d’une certaine discrétion de la communication locale concernant la cérémonie officielle, un débat quelque peu polémique s’engagerait en fin de matinée sur facebook.

    Surpris par le fait, nous avons alors ajouté un post scriptum à notre article pour en rendre compte, sans parti pris, mais cum grano salis.

    En début d’après-midi la communication municipale, puis la presse ne tardèrent pas à attester de la réalité de la tenue effective d’une cérémonie, quoique restreinte, en raison des conditions sanitaires.

     Le Bien Public publiait ainsi à 15 heures, un article en ligne annonçant.

« Commémoration

Le 102e anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918 commémoré à Auxonne

     En cette période de confinement, les cérémonies patriotiques se déroulent sans public et dans le respect des mesures sanitaires. Ainsi à Auxonne, seuls les représentants de la municipalité, de l'UNC et des Médaillés Militaires, de la gendarmerie et du 511e Régiment du Train ont rendu hommage [N.D.L.R. Chantecler : c’est nous qui soulignons] à tous ces hommes et à toutes ces femmes engagés dans le premier conflit mondial. »

    Un diaporama donnant de nombreuses vues de la cérémonie accompagnait le texte l’article.

    La septième vue de ce diaporama, montrant un groupe de 4 hommes,  précisait en légende :

   «  La cérémonie s’est déroulée sans public seuls les élus étaient présents »

    Une observation attentive du cliché nous a révélé la présence de trois élus effectifs et d’un élu inconnu, du moins des listes officielles.

     Notre rédaction peut donc attester de la présence à la cérémonie d’un représentant « lambda » (il nous pardonnera ce qualificatif) de la population qui ne nous est pas inconnu par ailleurs, que nous saluons ici, et qui se reconnaîtra !

    Merci de cette présence qui fait mentir la légende de la photo.

    Claudi, très respectueux de la commémoration de l’Armistice vous offre en illustration la photographie  d’un authentique cadeau publicitaire offert par un commerçant auxonnais dans le courant des années 1920.

    Le Monument aux Morts qui y figure venait d’être construit en 1922 et le thème illustratif de ce cadeau publicitaire en carton est un témoignage de la place que devait occuper dans l’esprit et le cœur  des gens d’alors, voire pour beaucoup d’entre eux dans leur chair,  le souvenir des sacrifices de la Grande Guerre.

    La maison « Au printemps », Nouveautés, Confection & Chapellerie, tenue par la famille DUROT-MALTERRE, qui offrait ce cadeau il y a presque un siècle, est actuellement remplacée par Milucy.

    Pour avoir connu, enfant, les derniers moments de la maison Durot, je peux vous assurer que le lieu était alors plus austère et moins riant qu’il ne l’est actuellement (publicité gratuite).

   Dernière remarque pour conclure, à destination de nos lecteurs qui pourraient confondre notre illustration du jour avec la photo de profil d’un certain Pierre Vd, faux-profil notoire. Nous pouvons les assurer que le dit Pierre Vd et ses productions  très orientées n’ont rien à voir, c’est évident, avec la maison Chantecler !

ON EST PRIÉ DE FERMER LA PORTE

    La page facebook de notre premier édile relayée par la page Ville d’Auxonne, faisait référence hier à un « hommage à huis clos ». Doit-on en conclure que la Porte de Comté avait été fermée ?

 

 

Charmoy-City, commerce 1920, une photo du Monument aux Morts en prime .jpg

Charmoy-City, commerce 1920, une photo du Monument aux Morts en prime .jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 12  novembre 2020 (J+4348 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Lieux de mémoire

 

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Lieux de mémoire
11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 09:23

CHARMOY-CITY : UNE LAMPE DE POILU POUR ÉCLAIRER NOTRE PRÉSENT - du 11 novembre 2020 (J+4347 après le vote négatif fondateur)

     Juste « avant la onzième heure du onzième jour du onzième mois de l’année », selon l’expression de Churchill plus que jamais à l’ordre du jour, je voudrais vous présenter, à nouveau, la fumeuse petite lampe à huile de tranchée que j’avais dégottée à la « bourse aux souvenirs » de début novembre 2018  à la Salle du Vannois.

     Deux ans après l’évènement, il n’est pas inutile de rappeler les circonstances de cette découverte. 

CHARMOY-CITY : LE BALADIN DE LA BOURSE ET SA LAMPE MERVEILLEUSE - du 06 novembre 2018

     La lecture de l’article en lien ci-dessus montrera comme le temps a passé depuis, et comme tant de choses ont changé.

https://www.youtube.com/watch?v=QJlcdfjhPr0

   Nous n’imaginions pas alors nous retrouver aujourd’hui confinés comme des Poilus dans leur cagnas, le masque à portée de main, attendant le Clairon de l’Armistice pour retourner à la vraie vie.

    Le parallèle est sans doute osé, il n’est pas pour autant absurde !

    Pour éclairer modestement la journée de nos concitoyens, nous n’avons trouvé que cette petite lampe à huile de tranchée.

    Claudi  a mis l’objet en scène dans sa composition du jour. Permettez-nous de vous le décrire avec quelques détails.

    À noter d’abord que la facture grossière de l’objet signe son caractère d’authentique objet de tranchée.

    Le corps pyriforme a été réalisé à partir d’éléments de feuille de  laiton prise sur des douilles d’obus et assemblés par soudure à l’étain.

    Les organes de préhension, une anse de panier et une petite poignée, sont façonnés dans des tronçons de ceintures d’obus en cuivre rouge récupérées sur des obus tirés et tombés au sol comme en témoignent les rayures hélicoïdales qu’elles portent.

     Ces rayures permettent d’identifier le type du projectile : obus de 77 allemand pour l’anse et obus de 75 français pour la poignée. Un rapprochement franco-allemand avant l’heure, auquel n’a sûrement pas pensé l’artisan de tranchée qui a fait avec les moyens du bord !

    Les extrémités des ceintures,  soudées au corps en laiton, sont aplaties, façonnées et gravées grossièrement en forme de feuilles de chêne, motif très couramment utilisé.

    Profitant d’un répit, le combattant sous la lampe, sans doute un chef de section, normalien peut-être comme Maurice Genevoix, l’auteur remis en lumière de Ceux de 14, écrit à « sa chère Hélène ».

    À portée de lecture, un numéro de l’Illustration de février 1910 consacré à Chantecler, la célèbre pièce d’Edmond Rostand dont le titre, est notre emblème et notre mascotte.

    Le chef de section n’a pas apporté le magazine dans sa cantine et c’est sans doute un de ses subordonnés plein d’attention et de respect pour son chef, et qui connaît ses goûts, qui l’a ramassé pour lui dans l’immense vide-greniers de la zone de front dévastée, séduit – qui sait – par la fière image du coq…

      Cette fière image du coq, menacée à présent par la grippe aviaire !

     Mais gardons espoir et confiance, après le tocsin, voici le vaccin (contre la COVID 19) dont tout le monde parle et qui déjà fait monter la Bourse !!

     Les amateurs de souvenirs pourront se reporter à l’article en lien ci-dessus :

http://www.auxonne-patrimoine.net/2015/12/guerre-de-1914-1918-lieux-de-memoire.html

    À titre anecdotique, votre serviteur avait contribué pour cette exposition à la collecte, au nettoyage, et à la présentation des objets d’artisanat de tranchée qui y étaient présentés en image. La petite lampe à huile restait à découvrir…

FLASH DERNIÈRE

    Sur le coup de midi, le clairon ayant donc déjà sonné, un Écho vengeur a résonné, tel un canon d’alarme, depuis la Place d’Armes…

https://www.facebook.com/Auxonne-lEcho-de-la-Place-dArmes-103459568104103

    Dommage, sur l'image, le Poilu pose et ce sont les Tommies qui partent à l'assaut (encore un coup des Anglois, en Somme !)

LA DERNIÈRE DÉPÊCHE

   Vers 14h00, cette dernière dépêche tombait enfin.

https://www.facebook.com/jacquesfrancois.coiquil

    Une question pour finir :

   Le marché de dimanche prochain se passera-t-il, lui aussi et selon le même schéma, sans tambour ni trompettes et à huis clos, en présence seulement de quelques happy fews, au risque de connaître un faible écho ?

 

CHARMOY-CITY : UNE LAMPE DE POILU POUR ÉCLAIRER NOTRE PRÉSENT - du 11 novembre 2020 (J+4347 après le vote négatif fondateur)

CHARMOY-CITY : UNE LAMPE DE POILU POUR ÉCLAIRER NOTRE PRÉSENT - du 11 novembre 2020 (J+4347 après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 novembre 2020 (J+4347 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Lieux de mémoire
7 décembre 2018 5 07 /12 /décembre /2018 06:38

CHARMOY-CITY : CONCOURS PHOTO, UN CLICHÉ VISIONNAIRE ET QUI A BIEN VIEILLI - du 07 décembre 2018 (J+ 3642 après le vote négatif fondateur)

    À l’occasion des évènements du moment et en prévision de la remise des prix du concours-photo de Charmoy-City qui aura lieu lundi prochain 10 décembre, nous avions interrompu notre chronique hôtelière du Charmoy pour ressortir un cliché de mai 2017, publié alors par Claudi et qui depuis a vraiment mal vieilli !!

    À notre sens, ne serait-ce que par son côté super-décalé, il reste néanmoins digne de concourir hors-compétition.

CHARMOY-CITY : CONCOURS PHOTO, UN CLICHÉ QUI A MAL VIEILLI - du 06 décembre 2018

    Rassurons au passage nos amateurs d’équipements touristiques qui piaffent d’impatience de retenir une suite à l’Hôtel du Charmoy : notre chronique hôtelière connaîtra, garanti, à partir de lundi quelques bonnes suites ! (non, pas quelques bonnes cuites, t’es sourd  pépère !)

    Mais en attendant, l’actualité prime, et nous demandons encore un peu de patience à nos amateurs d’équipements touristiques, et ce, pour publier un autre cliché, ce dernier devenu aujourd’hui d’une réalité et d’une évidence  prémonitoires !

 

     C’est clair ! Nicolas Hulot a quitté depuis quelques mois le Rainbow Warrior de l’écologie en marche. On peut supposer que, fine mouche, il avait bien flairé l’actuel naufrage, entre Charybde et Sylla : entre «  la fin du monde et les fins de mois » du super-yacht disruptif En marche !

https://www.liberation.fr/debats/2018/12/06/chaque-fin-de-mois-la-fin-du-monde_1696440

    Pour le coup, le « Capitaine de Pédalo », doit bien se gausser sous le manteau !

https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/11/12/melenchon-s-en-prend-a-hollande-un-capitaine-de-pedalo-dans-la-tempete_1603045_1471069.html

   Pour en revenir à notre cliché, il est tiré de l’article suivant que l’on pourra relire en passant :

BONNES VACANCES AU SAHARA, MONSIEUR HULOT ! - du 21 mai 2017

   Nous le reproduisons aujourd’hui, en deuxième parution !

  Mais attention, tous ces bons clichés, ce n’est pas une raison pour oublier le beau cadeau que nous concocte notre revitalologue patenté pour nos petits souliers au pied du sapin.

CHARMOY-CITY : UN BEAU SAPIN HYPER-GÉANT POUR LE PETIT COMMERCE DE CENTRE-BOURG - du 30 novembre 2018

Charmoy-City, pour l'ours blanc Nicolas, le Sahara en marche c'était pas sa tasse de thé

Charmoy-City, pour l'ours blanc Nicolas, le Sahara en marche c'était pas sa tasse de thé

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 décembre 2018  (J+3642 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Lieux de mémoire